Bonjour à tous,
pour ce début d’année, accrochez-vous, j’envoie la sauce !!
J’ai oublié qu’en quittant l’Europe nous quittions aussi les bonnes connexions wifi partout… C’est aussi qu’en quittant les Canaries, nous mettions fin à une période « de luxe » où Dominao était amarré à quai dans ces multiples ports remplis de milliers de bateaux… Au Sénégal, pas de port, et pas beaucoup de voiliers non plus, quel contraste ! Nous sommes donc au mouillage sans de connexions internet au bateau. J’ai donc mis de côté mon récit de voyage pendant plus d’un mois, ça en fait des choses maintenant à raconter ! D’autant que ce n’est pas rien pour les méninges que de revenir en Afrique, les réflexions, ressentis, impressions… fusent !
On est sûrement passé un peu par tous les états, alors que vous conter maintenant ?
D’emblée, on peut vous dire que Dakar ne nous a pas trop plu, au niveau de notre statut de « toubabs », de blancs quoi. En Arrivant au Sénégal en voilier, jetant l’encre au Cercle de Voile de Dakar (CVD), tout le monde te voit comme un blanc plein d’argent. On a été sans arrêt assailli de demande, payer tel ou tel service 2 ou 3 fois plus cher que cela ne vaut… On devait par exemple faire refaire notre toile anti UV mais le prix était le même qu’aux Canaries, c’est à dire pas dans nos budgets, et avec moins d’offres proposées… Dakar l’escale pas cher, on ne vous dira pas ça ! Plusieurs personnes en bateau nous ont même dit que c’était l’une de leurs escales les plus chères ! S’ils ont dit oui à tous les services payants proposés, puis fait des achats sans négocier les prix, je vous assure que ça peut monter très vite ! Dans ces conditions il est difficile d’établir une relation sincère avec les dakarois, on est jamais vraiment en confiance, toujours peur de se faire berner. Dans ces moments là, on se prend des claques ! A peine débarqués sur le sol africain, une destination retour assez attendue à nos yeux, et on se demande ce qu’on fout là ! Mais on n’est pas là pour jouer aux touristes plein de tunes ? Et on n’est pas non plus venu pour construire un orphelinat ? Après réflexions, on se dit qu’on est là pour être soi-même, montrer un autre visage du touriste, c’est ça notre subversion !
En tout cas on se demande comment on a pu rester 10 jours à la capitale… Même si on a quelques explications : après une longue navigation, on avait du mal à redécoller et puis on a eu envie de passer du temps avec nos amis du voilier « la vie en rose », Thierry, Anne-Noëlle, et leur fille Rosalie. Leur histoire de voyage étant touchante et atypique, j’ai souhaité les filmer, et nous sommes partis une journée ensemble sur l’île mythique de Gorée. Thierry a un père guadeloupéen, petit-fils d’esclave, et souhaite à travers ce voyage en apprendre davantage sur ses origines, en parcourant le chemin du commerce triangulaire : Nantes, l’île de Gorée, la Guadeloupe. Nous avons visité ensemble la maison des esclaves, moment émouvant dans lequel Thierry y voit beaucoup de positif aujourd’hui : l’île n’est pas un sanctuaire, au contraire elle est bien animée, des bébés naissent, des enfants jouent, la vie continue ! Noanne a passé son séjour à Dakar à jouer avec Rosalie, elle était aux anges de retrouver une super copine de voyage !
Lorsqu’on pensait au Sénégal, on se disait quelques jours à Dakar puis on file en Casamance. Finalement changement de programme, nous avons décidé de nous rendre d’abord dans le Siné Saloum. On avait envie d’une nouvelle escale, un endroit inconnu pour nous, pour retrouver la fraicheur de la découverte, l’émerveillement du début lorsque l’on découvre un endroit magnifique. C’est le temps qui ensuite casse le mythe et nous révèle les failles de chaque lieu, nous c’est pour cela que l’on aime, dès que possible, rester un peu là on l’on passe, pour tenter d’avoir une vision plus réaliste de l’endroit où l’on se trouve. Et c’est peut être pour la même raison que les touristes y passent un bref instant, pour ne garder que le côté idyllique ! Bref, je m’écarte dans mes réflexions voyageuses… mais pour le Siné Saloum, le charme a fonctionné, on est resté seulement 15 jours, et on en gardera un très beau souvenir !
Nous n’avons en effet pas été déçu de ce « petit détour » : Rien qu’à 65 milles nautiques au sud de Dakar, et on croit changer de pays ! La région du fleuve Saloum est magnifique, un très beau site naturel coincé entre la petite côte et la Gambie. Naviguer dans la mangrove remplie de palétuviers où cohabitent oiseaux (pélicans, hérons, sternes, aigrettes…) et poissons (barracudas, thiofs, huitres de palétuviers, crabes violonistes…), slalomer entre les îlots… c’ était un spectacle unique. Dominao s’est échoué plusieurs fois dans les bancs de sable pour pouvoir naviguer dans différents petits bolongs, mais l’expérience du capitaine avec les bancs de sable de Casamance nous a aidé à prendre cela avec détente. On a également de nouveau réalisé qu’avoir un bon moteur, ça aide bien (le moteur de notre 1er bateau Evaloa n’avait aucune puissance) : un coup de marche arrière, on essaie une autre trajectoire et après deux ou trois essais, ça passe !
Nous avons navigué 3 jours dans le Saloum, jetant l’ancre où l’on voulait comme on poserait la tente en camping sauvage. 3 jours de repos, loin de la cohue de Dakar, oh c’était plaisant ! Notre second mouillage était juste paradisiaque, la révélation des enfants qui ont découvert la baignade dans de l’eau de mer, mais sans vague ! Noanne s’est mise à nager avec ses brassards, super à l’aise (ceux qui l’on rencontré à Porto Santo pourront remarquer l’énorme évolution !).
Nous nous sommes ensuite posés 10 jours au village de Sipo, un village traditionnel près de Toubakouta, conseillé par un français en voilier, Guy, qui habite par intermittence au village depuis 10 ans. Nous ayant vu hésiter pour jouer le spectacle a Dakar, il nous a proposé de venir le jouer dans ce village plus reculé, où la population n’a pas l’occasion d’avoir d’offres culturelles chez elle. C’était peu dire ! Le village de Sipo n’avait en effet jamais accueilli de spectacle ni même vu de cinéma (on a également organisé une projection du puissant et captivant film sénégalais « la pirogue »). Les voiliers restent quasi tous à Toubakouta (village non loin de Sipo beaucoup plus réputé touristiquement), donc voir un voilier, en dehors de celui de Guy, resté plus d’une semaine devant Sipo, c’était assez rare ! D’autant qu’on a fait venir un autre voilier pour la projection, 3 voiliers au mouillage à Sipo, de mémoire d’hommes, il n’avait jamais vu ça !
Les villageois sont peu nombreux à Sipo mais quasi tous étaient présents pour assister à la première africaine de Ciné SearCus ! Personnellement on n’a pas été super emballé par notre prestation, après plusieurs mois sans jouer, certains de nos numéros n’étaient plus trop calés et le groupe électrogène n’arrivait pas à alimenter tout le matériel (nos lampes surtout) donc ça nous a un peu déstabilisé. Mais comme le spectacle est lui même un enchainement de dysfonctionnements successifs, le public ne peut pas savoir si y’a vraiment un problème technique, pratique !
Le positif était bien de réaliser que Ciné SearCus a réussi à traverser les frontières, les différences culturelles, il fonctionne partout ! Certes, les villageois n’ont pas tout compris à notre humour et au sens de certains films, mais ils ont ri, et sont restés captivés du début à la fin. Ils ont pris beaucoup de plaisir à voir des « toubabs » se ridiculiser sur scène, on nous a beaucoup félicité à la fin du spectacle. Bref, on leur a offert un moment de bonheur, et ils nous l’ont bien rendu, car nous avons été superbement accueilli dans ce village.
Venir avec de la culture à partager, ça permet de tisser des liens. Nous avons fait de belles, sincères et touchantes rencontres à Sipo : l’instituteur Pape Touré, Modou, un baïfall d’une gentillesse inégalée, la famille diola du village (Delphine, Elahj, Amada…) et la famille musulmane d’Oumar et Fatou. Le fils d’Oumar avait récupéré un petit singe qui a rendu fou Titouan ! Il fallait aller lui rendre visite tous les jours, un vrai animal de compagnie, il voulait l’emmener au bateau ! Nous nous sommes également baladé en brousse (avec un retour en calèche pour les enfants) pour aller découvrir la réserve naturelle maritime communautaire (car gérée par un groupement de villages aux alentours) de Bamboung.
J’ai ensuite du faire un aller retour à Dakar pour renouveler notre passavant d’un mois, pendant que Yann restait au bateau à Toubakouta. Il y a une loi très bizarre en ce moment au Sénégal qui autorise les voiliers à rester seulement 1 mois sur leur territoire alors que nous en tant que personne, on a le droit à 3 mois. Du coup la plupart des voiliers qui vont à Dakar ne vont pas jusqu’en Casamance par manque de temps, quelle préjudice pour la région. Nous on a tenté de faire prolonger ce passavant en accord avec un douanier sur Dakar, mais il fallait revenir ! Au départ Yann devait y aller mais je devais aussi trouver un dentiste pour me soigner une dent. Et puis j’étais finalement enjouée de partir en sac à dos faire un tour, et même si c’était pour des missions pas très sympas, ça me permettait de sortir du bateau, et passer deux jours sans les enfants ! Que de changement par rapport à notre premier voyage, j’avais réussi à me faire un trip jusqu’au Burkina-Faso pendant deux semaines, et là je suis satisfaite de me prendre deux jours pour retourner à la capitale ! Ah la vie de famille…
Arrivée de Dominao à Toubakouta et le marché
En tout cas pour le rip voyage en sac à dos, j’ai été servie : pour l’aller on m’avait parlé d’un bus et c’était un camion archi chargé (je me disais qu’y avait plus de poids au dessus du toit qu’en dessous, j’avais jamais vu un chargement aussi haut, et j’ai loupé la photo car c’était de nuit !) où on était 5 par bancs hyper serrés, voyageant de 23h à 5h du matin, avec des arrêts incessants ! Du coup pour le retour, je me suis « offert » le « confort » d’un taxi 7 places, mais étant arrivée la dernière, j’étais assise derrière au milieu. Le conducteur conduisait à fond, et je me disais qu’au final, on était bien plus tranquille en bateau, en tout cas c’est proportionnellement moins risqué ! On peut en mer se faire d’énormes frayeurs mais rarement avec danger de mort comme c’est le cas sur la route… Je rigolais un peu au fond de moi-même d’avoir de pareilles pensées et bien, une heure plus tard, on avait un accident !! Le chauffeur a manqué de faucher un piéton sur la route et pour l’éviter on a fini dans le fossé. Il faisait noir donc pendant quelques instants on roulait dans la pampa me demandant si notre trajet ne finirait pas dans un arbre ! Heureusement, il n’y avait rien aux alentours et on a pu s’arrêter sans casse… et on a repris la route ! Sauf que ce n’était pas fini pour moi, le conducteur (lui ayant pourtant dit de m’arrêter à Toubakouta) ne s’est pas arrêté et il m’a débarqué à l’arrêt suivant, la frontière gambienne ! Il a fallu que je reprenne un taxi à 11h du soir pour rentrer chez moi, en passant par un douanier qui me cherchait des nouazes en me demandant mon carnet de vaccinations (je crois qu’il m’a lâché quand je lui ai expliqué notre projet et qu’on partait en Casamance, il était originaire de Ziguinchor), mais quelle aventure !! Et pour la cession douane, ça a été hyper chaud aussi car le douanier en question était parti à la Mecque pendant 2 jours (là vous devez vous dire mais elle est maudite là!), je suis tombée sur son chef qui ne voulait rien savoir, j’ai failli repartir sans notre nouveau passavant ! Je suis revenue le lendemain pour voir le douanier bienveillant qui après discussion, m’a fait cette faveur ! Pour finir cette histoire, faut quand même que je vous dise que dans la vie, si on la positive, on voit toujours du bien dans chaque moment, même difficile, et j’ai vécu aussi de belles rencontres pendant ces 2 jours : un dentiste sénégalais aimant son métier et le faisant bien, et pas pour l’argent… un sénégalais travaillant pour Terres d’aventures qui a égaillé mon voyage allé de belles et profondes discussions sur le Sénégal, mes retrouvailles avec mon cordonnier dakarois… et j’en passe ! Voilà, c’était ma cession récit sans photo, en solo !
Olala mais je n’ai toujours pas fini, je ne vous ai toujours pas parlé de notre arrivée en Casamance !! Faut que j’arrive à raccourcir !
On a réussi à arriver juste pour Noël, et on a cru ne pas y arriver car une fois dans la passe pour entrer dans le fleuve, le moteur ne cessait de caler, le vent de face, les courants contre, on s ‘est imaginé devoir faire demi tour ! C’était un problème de filtre de gasoil, et en tirant des bords comme on pouvait entre les balises de l’entrée du fleuve, nous sommes arrivés à Cachouane dans l’après-midi après une journée et une nuit de navigation.
Nous avons retrouvé « la vie en rose » avant leur départ pour le Cap Vert, et ensemble nous avons été invité à fêter Noël dans une famille au village (la famille de Papis qui tient le campement, un mec au grand cœur avec le sens du partage). Mais quelle belle arrivée : danse, musique, chant, repas traditionnel… Yann a joué de l’accordéon, mais aussi à accompagner un bon percussionniste un soir à l’apéro pour nous faire chanter et danser, c’était beau ! La musique aussi, ça facilite l’échange, et ça fait du bien !
Noël dans la famille de Papis à Cachouane
En échange de leur magnifique accueil, on leur a joué le spectacle le 26 décembre, au foyer des jeunes où la salle était comble. Le public était bien réactif et en plus, Thierry, Anne-Noëlle et Rosalie ont enfin pu découvrir Ciné SearCus ! Je crois qu’on a jamais autant sué mais on s’est fait bien plaisir à jouer !
On devait repartir le lendemain mais pour les vacances de noël, ils organisaient de la lutte, avec l’Ekonkone, la danse qui précède la lutte, alors on est resté pour avoir la chance d’assister à une de leur belle manifestation traditionnelle. J’ai trop parlé depuis le début alors je vous laisse voir quelques photos !
On est ensuite parti pour Niomoune, passer le nouvel an là-bas mais là, je vous conterai ça dans un prochain message car je dois pour cela rouvrir un grand chapitre : revenir dans un village 6 ans après y avoir passé presque 1 an, y passer le nouvel an dans notre famille d’accueil, que d’émotions, de déceptions aussi parfois, de redécouverte (on a assisté à une grande cérémonie de deuil d’un chef des fétiches, l’occasion d’une grande fête pour les diolas), projeter le film du bateau-cinéma dans lequel Niomoune est parti prenante… C’est beaucoup de retournements, une sacré étape dans notre parcours…
Je me rends compte que je ne vous ai pas trop parlé de nos enfants, qui pourtant sont eux aussi confrontés à tout un tas de ressentis et de nouveautés. Mais ce qui est bon c’est qu’ils semblent tout passer avec aisance, naturelle et facilité ! L’Afrique est passée par « c’est trop beau » comme « c’est trop nul. »
Trop beau : les femmes sont belles, y’a pleins d’animaux, de fruits, de poissons !!! Titouan est toujours aussi fan, voir plus, il passe très bien ici à manger à la main et recracher les arrêtes de sa bouche ! Deux jours après son arrivée, il nous disait « j’adore le tiéboudienne ! » (riz au poisson accompagné de légumes). Il voulait échanger notre annexe contre une pirogue en bois « magnifique ». Il attendait trop de pouvoir faire un tour et c’est ce qui s’est passé le jour du réveillon. Yann souhaitait aller acheter un cochon pour le 1er de l’an et ils sont partis le chercher en brousse avec Titouan, Alfred et Adrien Sambou. 1h30 de trajet en pirogue lors duquel ils ont vu un crocodile ! Puis il a fallu trouver le cochon, un fusil… Ils devaient y passer 4 heures, ils y ont passé la journée, avec panne d’essence au retour, la totale ! Titouan a été super avec son papa, il s’est endormi dans le filet de pêche à côté du cochon mort, lui était ravi ! Et au réveil, un pêcheur lui a offert une belle sole. Depuis, tous les jours, il nous parle qu’il est parti en pirogue pour tuer un cochon, il est trop fier !
Trop nul : c’était plutôt Noanne au début. Le tiéboudienne, pour elle, c’est trop épicé ! Arrivée à Dakar, elle ne pensait qu’à acheter une noix de coco, elle avait rêvé de ça en en parlant avec son père mais une fois goutée : « Ah bah non, en fait, j’aime pas. ». elle découvre ensuite : « Quoi y’a pas de dessert (elle pense au yaourt là, elle en raffole) ? Alors je prends un bout de fromage ? Quoi, ils font pas de fromage en Afrique !! Bon, je peux avoir une pomme alors ? » Heuh, non, non plus… Heureusement qu’on lui a trouvé du beurre sinon c’était l’insurrection !
5 ans et demi, ce n’est pas 3 ans, Noanne est plus penchée à jouer avec les copines de bateau (« je suis timide des africaines… »), et elle fait sa difficile sur la nourriture alors que Titouan dévore tout, prend un bâton et va jouer à la bagarre avec les enfants. Depuis le début de notre périple, Noanne s’est plongée à fond dans le dessin, elle ne peut pas passer une journée sans dessiner donc lorsqu’on sort, en plus de penser aux casquettes, eau, produits anti-moustiques, gâteaux… il faut que je pense au carnet à dessins de Noanne ! Mais son art lui permet aussi l’échange, et elle n’est plus du tout timide lorsqu’on lui demande de lui expliquer ses dessins ! Elle nous a épaté lors de son premier dessin d’inspiration africaine, on y trouve pleins de couleurs et de référence à ce qu’on vivait :
Un jour à Sipo où la co-épouse de Fatou offrait du poisson aux enfants, Noanne me dit : « mais ils nous font toujours des cadeaux, et nous, on leur offre quoi ? » Elle leur a alors fait un dessin, ils ont été très touché :
On ne vit bien-sûr pas du tout le même voyage avec les enfants. En 2009 on s’était vraiment adapté à la vie locale, vivant de rien, en mangeant du riz et du poisson. Avec les enfants, on fait plus de compromis… Et flâner au village comme j’avais l’habitude de le faire avant, là je m’entends dire « maman, c’est quand qu’on rentre au bateau ? ». En tout cas ça nous renforce dans le fait que le voilier est le moyen idéal pour nous pour voyager avec des enfants. On peut les emmener partout mais le soir, ils rentrent chez eux ! Ils découvrent une infinité de choses mais ne semblent pas perturbé par le fait d’être nomade, le bateau est leur maison !
Je vous laisse sur ces belles paroles, j’ai l’impression d’avoir battu un raccord, dans mes bonnes résolutions 2017 j’avais pas noté d’écrire des messages plus courts, désolé… Moi j’ai mis 3 jours à l’écrire ( ce qui m’a valu des veillées nocturnes) et je vous dis pas le temps pour les photos ! Et vous, combien de temps vous mettrez à me lire ?
J’oubliais l’important : Bonne année à vous tous ! Les nouvelles qu’on a de la France sont le froid, le gel… pendant que nous découvrons avec effarement qu’il fait 32 degrés dans le bateau l’après-midi, vous voyez le décalage !
Allez, à bientôt pour la suite…
Pauline
Et comme si j’en avais pas mis assez, je vous laisse en photos, série « portraits de Casamance » :