le calme après la tempête : le Cap Finistere est passé, les doigts dans le nez !

Le passage du Cap Finistere les doigts dans le nez !

 

Camarinas – Cap Finistere est sûrement la plus belle navigation que l’on est faite depuis que nous sommes arrivés en Espagne, du point de vue du paysage j’entends. La côte galicienne est magnifique, le soleil était au rendez-vous ainsi que les dauphins (mais eux y sont toujours là, si ça continue, on va en pêcher un alors si vous avez des recettes de dauphins à la crème, n’hésitez pas !) et comme il n’y avait pas trop de houle, nous avons pu longer la côte pour bien apprécier le paysage. Le vent ne soufflait pas fort, et toujours du sud mais au moins, nous avons pu passer le Cap Finistere sans difficulté et ce n’est pas rien ! Le Cap Finistere est le cap le plus à l’ouest de la côte espagnole et portugaise (oups non c’est un erreur, il y a d’autres caps plus éloignés, merci Ludo pour cette petite rectification !), à cet endroit se trouve des hauts fonds qui apportent souvent de la houle, la côte qui la longe s’appelle « la costa de la morte » (« la côte de la mort »), rien que ça !

Derrière le cap s’abritent plusieurs rias, que, pour nos vacances en amoureux, nous aimerions bien toutes visiter ! On a commencé par Corrubion où nous sommes arrivés lundi soir (étant partis de Camarinas le matin), mais on a été un peu déçus, trop industriel. De plus, le lendemain, un vent du sud s’est levé, notre mouillage n’était plus confortable, et on a décidé de partir dans l’après-midi rejoindre un autre mouillage pas loin et plus abrité, au port Fisterra. Navigation un peu chiante, on a le vent dans le nez, donc faut tirer des bords et naviguer en crabe, la barbe ! Mais on ne regrette pas notre choix, le village paraît fort sympathique. On est le seul voilier au mouillage parmi les bateaux de pêche, et une fête locale nous accueille, pas mal ! En fait, c’est un festival sur 3 jours, très… populaire ! A coup de pétard volant (depuis que nous sommes arrivés, tous les jours des pétards sont lancés, apparemment c’est leur coutume, pour fêter n’importe quel évènement) et de groupe genre la star ac, mais à l’espagnole : sur scène que des jeunes avec leur superbe chorégraphie, et le public, que des vieux qui dansent une sorte de valse, à voir !

port de Fisterra

 

 

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Toujours à Camarinas !

La météo avait vu juste, le vent a soufflé jeudi soir, impressionnant ! On avait pensé retourner au mouillage, mais finalement nous sommes restés à l’abri au port, une grosse tempête était annoncée et presque tous les bateaux au mouillage sont venus s’amarrer au ponton pour la nuit ! C’était la dernière soirée de Delphine avec nous, et on a bien fêté cela : d’abord au Nautico, boire des bières avec des espagnols et des hollandais. Nous avons fini dans un de leur super yacht de 18m mangé des frites ! C’était sympa mais bon, ambiance particulière de régateux, ah le bateau ce monde de bourgeois…

Nous voilà à nouveau tous les deux, mais pas pour longtemps puisque Benjamin et Maina (notre pote de Douarnenez, recrue de dernière minute !) nous rejoignent le 17 septembre à Lisbonne. On ne pense pas y être à temps, n’étant plus qu’à deux, on va plutôt faire des petites navigations d’une journée. Nous partons demain pour le Cap Finistere, on est restés 5 jours à Camarinas, il est temps de repartir, en espérant que le temps s’améliore car depuis quelques jours, il fait en Galice le même temps qu’en Bretagne !

En tout cas, on a pu bien naviguer grâce à Delphine, elle nous a appris beaucoup, c’était super !

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Bienvenida en Camarinas !

Presque 48h de navigation pour faire 30 milles (environ 50 km) record battu ! Après le gros temps est apparu le petit, comme on dit, y’avait « pétole », c’est-à-dire plus de vent. Nous sommes partis samedi 30 août dans l’après-midi de Ria De Ceidera, et nous sommes arrivés lundi 1er septembre à 14h aux îles Sisarga, en finissant au moteur en plus ! On a passé deux nuits à stagner en mer, on avait même affalé les voiles, et la journée, on avançait tranquillement à 1 ou 2 nœuds. C’est simple, on était en mer comme au mouillage, sauf qu’on ne voyait pas la côte ! Ça nous a changé de la navigation précédente, c’était un peu trop calme c’est sûr, mais au moins, on pouvait faire ce qu’on voulait : accordéon pour Yann, moi j’ai enfin fini « vagabond des mers du sud » de Bernard Moitessier, entamé depuis longtemps, et Delphine « sept fois le tour du soleil », de Nicole Van De Kerchove, que Kim, sa fille, nous a gentiment offert avant de partir.
Arrivés au mouillage aux îles Sisarga, on était bien contents de pouvoir dégourdir nos petites gambettes, et nous avons fait une magnifique promenade sur l’île, voir la mer de haut et non de l’intérieur, ça change :

Nous avons quitté l’île le lendemain matin, nous avons fait une journée de navigation pour nous rendre à Camarinas. Le vent était de nouveau sud-ouest (nous attendons toujours le vent du nord, qui devrait faire son apparition d’ici peu on l’espère, puisque notre prochaine étape est le Cap Finistere), Evaloa naviguait donc au près et n’a pas trop aimé cette allure car son équipage a découvert à nouveau l’une de ses failles : l’étanchéité. Un côté du bateau étant à chaque fois dans l’eau, notre cabine avant s’est retrouvée toute trempée. On ne va pas tout faire sécher maintenant car depuis que nous  sommes arrivés à Camarinas hier soir, il pleut ! Demain la météo annonce un avis de tempête, donc on va rester sagement au port. C’est le premier port espagnol où nous nous arrêtons, depuis que nous sommes partis, nous n’avons fait que des mouillages. On peut en profiter pour retrouver certains plaisirs oubliés (depuis longtemps pour certains…) : la douche !
En attendant le beau temps, le trio d’Evaloa vous embrasse bien fort !
PS Yann : mon bateau navigue très bien au près et tous les bateaux prennent un peu d’eau par l’avant c’est bien connu, non !

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navigation sportive pour trouver un mouillage magnifique

à la plage à Ria De Ceidera

"Evaloa" (à droite), et "Goelane" (à gauche), au mouillage à Ria De Ceidera

Cela fait seulement 4 jours que je vous ai écris, et il y a déjà trop de choses à raconter, on ne chôme pas lorsqu’on voyage en bateau ! Je vais essayer de résumer tout ça.

On est donc arrivés lundi après-midi à Espasante, et on est repartis mercredi midi, 2 jours seulement, trop peu… C’était un endroit sympathique où l’on a rencontré un autre voilier breton, « Goelane ». A bord, un couple (Katel et Julien) et deux enfants (Youna et Maël). Ils ont un projet de partenariat entre leur école Diwan et une école au Sine Saloun au Sénégal. Ils ont pris contact avec Voiles sans frontières et doivent être au Sénégal en octobre, déjà que pour nous décembre ça paraît tôt…
Mercredi au réveil, pas mal de houle rentrait au mouillage, le vent soufflait beaucoup mais bon, motivés par Delphine, on s’est dit qu’on allait quand même voir comment ça se passait en mer, et qu’au pire, on pouvait aller s’abriter dans un autre mouillage pas loin, à 30 milles d’ici (50 km environ) et bien… c’est ce qu’on a fait !!
Au départ on était contents, le vent soufflait bien, on pouvait avancer. On avait mis 1 ris (pour réduire la voile) que l’on a enlevé avant de sortir de la baie, confiants ! Mais le vent a forci, la houle aussi, et on a eu des rafales à 7 beaufort (entre 50 et 60 km/h, ça commence à faire beaucoup !). J’ai vu « Evaloa » gité comme jamais, j’ai eu peur lorsqu’une vague est rentrée sur tout un côté du bateau. On s’est mis à réduire les voiles, puis Delphine nous a suggéré d’enlever toute la voilure, cela s’appelle se mettre « à sac de toile », le fardage du voilier allait nous diriger sur le cap souhaité, et c’est ce qu’il s’est passé (quelle skippeuse professionnelle cette Delphine, on n’a pas n’importe qui à bord attention !!). C’était incroyable car on avançait à 9 nœuds (17 km/h) sans les voiles, avec des pointes à 15 (29 km/h) ! Pour vous faire une idée, on avançait en moyenne à 4 nœuds pendant la traversée du Golfe… On a remis ensuite un peu de génois, presque rien (comme sur la photo en dessous).
Et voilà ma première journée de gros temps, j’espère qu’il n’y en aura pas beaucoup comme ça ! Sur le coup, j’étais bien angoissée, j’ai eu du mal à décompresser mais au final, moi comme Yann sommes contents de l’avoir vécu. Naviguer sous ce temps avec Delphine, c’est formateur, elle nous apprend beaucoup, c’est génial de sa part. C’est rassurant aussi de voir que le bateau tient bien la route. Mais bon, sans Delphine, on aurait fait demi tour c’est clair, on ne serait d’ailleurs même pas sortis ce jour là. Allez, ça fait une bonne expérience vécue de plus, j’arrive à le voir comme ça, c’est déjà pas mal !
On a été bien récompensé à notre arrivée : on a découvert un superbe endroit assez sauvage : Ria De Ceidera. On a mouillé près d’une plage, à côté d’une forêt d’eucalytus, la classe. Pouvoir arriver en bateau et en même temps découvrir un paysage de montagne, c’est superbe. On a aussi retrouvé nos amis de « Goelane », qui ne s’étaient pas non plus motivés à faire davantage de route sous ce temps.
Pour oublier les petits malheurs de la veille, on a passé hier après-midi sur la plage, avec pique-nique et baignade au planning. J’ai pris mes palmes et mon masque encore jamais essayés, et je suis allée voir les poissons avec Katel, je n’avais encore jamais fait ça, du coup je me suis prise pas mal de flotte dans mon tuba mais sinon c’était sympa ! On a aussi ramassé des moules qu’on a mangé tous ensemble le soir, belle soirée. On a quitté « Goelane » ce matin, je pense qu’on les recroisera sur le chemin.
Nous partons demain en direction de la Corogne. Julien nous a dit que les plus beaux coins des côtes galiciennes se trouvaient où nous étions en ce moment avant la Corogne, alors peut-être allons nous un peu avancer et ne pas nous arrêter à la Corogne, on va voir en fonction de notre motivation et bien sûr, du temps.
Bisous à tous et à bientôt
Pauline

Seulement 2m² de génois, et on avance à 9 noeuds !

Un voilier navigant à côté de nous, il surfe sur la crête d'une houle de 3-4m !

 

 

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La traversée du golfe de Gascogne, c’est fait !

Ça y’est, on est vraiment partis ! Nous voici arrivés à Espasante, près de la Corogne, aujourd’hui lundi 25 à 13h45, presque 4 jours et 4 nuits de navigation quand même, c’est crevant !

La météo s’est encore plantée : peut-être y avait-t-il quelque part du vent du nord, mais pas où nous étions ! Nous avons pratiquement toujours eu du sud-ouest, donc que du près. Mais bon, sans cette annonce météo, nous ne serions pas partis, alors peut-être doit-on la remercier finalement !
On est partis jeudi de Douarnenez, vers 16h30, et on a été stoppé direct, pas de vent. On a dû mettre un peu le moteur pour passer le Raz de Sein avant la nuit, du coup, la mer était calme c’était pas mal. Mais ensuite la houle et le vent se sont levés, nos ventres ont été un peu retournés pendant toute la journée suivante, mais on faisait du 6-7 nœuds de moyenne, ça nous rassurait, au moins on avançait. La journée du samedi fut magnifique : mer calme, beau soleil et le must du must : on a vu des baleines !! 3 autour du bateau, on a eu le temps de les filmer, de les prendre en photos… trop bien (j’essaierai de les mettre en ligne la prochaine fois). Ça nous a fait du bien de pouvoir nous reposer, le Golfe calme comme ça, c’était idyllique ! On a pu se faire à manger… Mais le lendemain, c’était reparti avec plus de houle, et toujours pas de vent du nord pour nous pousser plus rapidement vers l’Espagne. On a fini dimanche soir avec complet pétol, on voyait la côte espagnole mais on est restés plantés toute la nuit presque à la même place, à faire bouchon dans la mer. Du coup, on a décidé de faire cap au sud, on s’arrête dès que l’on peut ! Le cap Finistère, ce sera pour plus tard, on a choisi un mouillage près de la Corogne, on est arrivés avec l’aide du moteur cette après-midi, dans un chouette coin (comme vous pouvez le voir sur les photos), avec un super soleil, le pied !
Fatigués mais super contents, on s’est motivés à ranger un peu le bateau, sortir toutes les affaires mouillés (et y’en avait, la couchette de Delphine et notre cabine à l’avant étaient toutes trempées), petite bouffe et puis, on a posé le pied à terre, trop bien ! On était super excités, trop contents d’être là, en Espagne. On est allés à la plage juste devant le bateau faire un petit plouf, ça y’est on est en vacances !!

Y’a trop de trucs à raconter, mais vous comprenez que là j’ai autre chose à faire ! On est au bar fêter ça avec une cerveza (une bière, et oui on se met à parler espagnol)! Demain on se repose, mais y’a aussi forcément trop de trucs à faire sur le voilier (encore un problème de moteur, cette fois c’est une fuite au niveau hydraulique, ça va être dur de réparer ça… – la prise de ris à refaire, le four à réparer car le tuyau de gaz à cramé… la routine quoi !) et puis on pensera à rejoindre le Cap Finistere après demain, on va voir avec le temps qui s’annonce.
En fait, il faut juste que vous sachiez que nous allons très bien, je pense que c’était une super expérience pour tous les trois, moi j’étais super rassurée de partir avec Delphine et Yann, ils ont assuré. Je n’ai pas été trop malade, un peu ballonnée parfois normal. 4 jours c’est long et en même temps, c’est passé très vite, on en avait pas trop marre non plus, l’ambiance à bord était très sympa !

Bisous à tous et à bientôt
Pauline, Yann et Delphine

Vous voyez, c'est pas des bêtises, on a vraiment vu des baleines ! (plus visibles que sur la photo d'ailleurs mais j'ai pas mieux)

 

Evaloa au mouillage à notre arrivée, à l'Espasante

 

 

 

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Le départ arrive !

Après avoir pensé partir samedi dernier, puis mardi 19, nous partirons jeudi midi, c’est du sûr !! Notre fenêtre météo tant attendue apparaîtra normalement jeudi. Un anticyclone arrive en effet, nous apportant des vents du nord-est, qui nous pousseront pour traverser le Golfe de Gascogne. L’anticyclone devrait rester 4-5 jours, évitant ainsi les risques de trop mauvais temps. Bref, NOUS QUITTONS LA France !! Ça y’est, c’est le grand départ, notre première grande traversée, on va passer plusieurs jours au milieu de l’océan, ce n’est pas rien !! En tout cas pour moi c’est assez incroyable, je ne m’imaginais pas faire ça un jour. C’est bien sûr un peu angoissant et en même temps, l’envie est là. Douarnenez, c’est sympa mais on est toujours dans notre élément breton, arrivés en Espagne, on se sentira vraiment partis.
Si le temps le permet, on aimerait passer le Cap Finistere et arriver directement en Galice, à Baiona par exemple, mais bon ça fait un peu long d’un coup, on verra. Si le vent tourne plus vite que prévu, on s’arrêtera vers la Corogne. Jusqu’au Cap Finistere, on en a pour 5 jours environ, jusqu’à la Corogne c’est plutôt 3-4 jours.
J’ai fini mes quelques heures de bénévolats au festival, on va pouvoir se consacrer aux derniers préparatifs, même si tout est déjà presque prêt : en gros, quelques réglages sur le bateau, le plein de gaz, d’eau, quelques courses, récupérés Delphine qui part avec nous pour la traversée (et plus si infinité…) et c’est ok. Pour bien dormir ces deux dernières nuits, on va peut-être aller se mettre à quai à Tréboul, le port de plaisance de Douarnenez car ces dernières nuits ont été un peu trop agitées, on s’est réveillés plusieurs fois.
Si on ne vous réécrit pas d’ici notre départ, prochain rendez-vous dans une semaine environ, en Espagne !!
Bisous à tous
Pauline et Yann

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Quelle journée !

Après avoir passé deux jours à couple du remorqueur « le Valeureux » puis du vieux gréement « la Nébuleuse », nous sommes depuis vendredi au mouillage en face du port de Rosmeur. La projection est passée, fini les passe-droits, on ne peut plus rester à quai gratuitement.
On comprend pourquoi on ne part pas aujourd’hui pour le golfe, la mer est assez déchainée, il y a une bonne houle et le vent souffle très fort. J’ai eu la bonne idée de faire une lessive, j’ai commencé à l’étendre et ma plus jolie serviette s’est envolée… J’ai donc changé d’activité : la vaisselle. Mais là, j’avais la nausée tellement ça bougeait là dedans. J’ai fini par tout laissé tomber et Yann m’a déposé à terre en zodiac, pour aller au cinéma. J’ai vu un film breton parlant de la colonisation africaine, finalement je reste dans mes thèmes de réflexion du moment.
Lorsque je reviens au bateau, bah il n’est plus là ! Yann ne répond pas au téléphone, je commence un peu à flipper, je regarde au loin et, tout au fond du port, je vois Evaloa avec une ombre qui s’agite à l’avant devant l’ancre, aille on a dérapé ! Gaël, de la Nébuleuse, arrive en annexe, remorquant une énorme branche, qui s’était emmêlée dans la chaîne de notre ancre, pas de bol !
Yann était sur la Nébuleuse quand il a vu le bateau commencer à chasser. Il a voulu remonter l’ancre pour remettre plus de chaîne et c’est là qu’il a vu la branche dans la chaîne. Le bateau voisin l’a vu tenter de couper la branche avec sa scie à main et s’est dit « là faut qu’on aille donner un coup de main au voisin ». Bref, avec du soutien tout s’arrange ! Moi je suis arrivée quand tout était fini, j’ai même eu le droit d’être invité à manger, chez les voisins justement, sur une goëlette de 15m en résine armée appelée « Scan Da Lum », superbe bateau. Au moins, les petites emmerdes, ça crée des liens !

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Soirée de projection réussie à la plage au port du Rosmeur mercredi soir

Tout se passe décidemment très bien pour l’association « Aux cinéphiles de l’eau » !
On est arrivé samedi soir à Douarnenez, on a commencé la communication de la projection de film le lundi pour le mercredi soir, et on a eu une petite centaine de personnes, c’est trop bien !
Y’a eu plusieurs raisons à cela : déjà, on est à Douarnenez et en pleine été, forcément c’est plus facile de déplacer les gens. Erwan de l’association de cinéma de Douarn et notre pote Maïna ont relayé l’info par mail, mais aussi, j’avais dégoté in extremis un article dans le Télégramme, avec photo s’il vous plaît ! Je suis passée à leur local lundi, j’ai téléphoné devant la porte car c’était fermé et en fait, la journaliste était à l’étage et est venue me voir. Je lui ai filé rapidos notre dépliant et une affiche, elle a voulu faire une photo et le tour était joué. Du coup, les gens ont été vite mis au courant d’une séance de cinéma sur bateau. Malheureusement le vent soufflait beaucoup et on a du se replier sur la plage, mais le cadre était également sympathique, c’était une projection chaleureuse, assis sur les cailloux. A cette occasion, on a rencontré des gens partant en voilier en Casamance, deux autres habitant à Cachouane, juste à l’entrée de la Casamance qui nous ont invités dans leur village, bref, que du positif !
On se sent vraiment bien dans cette ville, il se dégage une bonne énergie ici, et du vécu. Malheureusement la mairie est passée à droite, et ça complique les choses : le festival « les arts dinent à l’huile » annulé, le festival de cinéma qui bataille avec la nouvelle municipalité… Il faut résister ! Au passage, le festival de ciné commence samedi et comme on ne peut pas partir avant le 19 août faute d’une bonne météo, je vais en profiter pour participer au festival, quelques heures de bénévolats contre des séances gratuites, ça me plaît bien. Le thème cette année est le Liban, ce sera donc très dépaysant, ça va me changer du cinéma africain !
Comme vous le voyez, tout va bien pour nous, on espère quand même ne pas rester trop longtemps ici, même si on apprécie bien le coin !
Bisous à tous et on vous tient au courant pour notre départ pour l’Espagne, on l’espère mardi prochain !
Pauline et Yann

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petite anecdote : comment se servir d’un extincteur ?

Hier, on était bien contents : tout d’abord, le frigoriste était passé, on a enfin un frigo qui marche ! Ensuite, on a profité de la voiture de Gaël, qui bosse sur « la Nébuleuse » (Evaloa a maintenant la chance d’être à couple de ce magnifique vieux gréement), pour aller faire les courses, et Yann s’est fait le plaisir de s’acheter une belle canne à pêche (et oui, on change de technique car on a toujours rien pêché depuis notre départ et y’a pleins de macros dans le port de Douarnenez, ça donne envie !). Bref, revenus des courses, Yann veux d’emblée tester son nouveau jouet, je lui demande tout de même de remettre la gazinière en place enlevée pour la venue du frigoriste. Le temps passe et nous décidons de manger. Je vais pour allumer le gaz (donc j’ouvre la vanne et craque une allumette) et là une flamme gigantesque envahie la cuisine, impossible de l’arrêter avec un chiffon. Prise de panique, je prend l’extincteur installé dans la cuisine (comme quoi, il a son utilité celui-là), pendant que Yann file dehors, alors là, je me demande vraiment pourquoi il se tire plutôt que de m’aider (en fait il allait couper le gaz mais il ne m’a pas prévenu…). bref, je me démêne pour ouvrir ce truc et le déclenche sur la flamme au moment même où Yann coupe le gaz. Alors la question est : qui a éteint le feu, Yann ou Pauline ? J’aurais aimé que ce soit moi mais je crois que sans éteindre le gaz, la flamme ne se serait pas éteinte si facilement…
Mais au fait, que s’est-il passé ? En remmettant la gazinière en place, Yann n’avait pas remis le tuyau de gaz alors forcemment…
Certains diront que j’ai eu un bon reflexe, d’autres que je n’avais cas tourner la vanne pour éteindre le gaz (mais pour ma défense, la vanne était dans les flammes) car ça nous aurait éviter d’être asfixier par l’extincteur ! Mais bon, au final, on a laissé le bateau s’aéré et nous on a passé une bonne soirée à bord de « la Nébuleuse ».
Au fond, plus de peur que de mal, on a perdu 30 euros car on n’a plus qu’à racheter un extincteur et on a gagné une bonne matinée de ménage car la poudre de cet engin, ça colle partout ! Mais la cuisine avait besoin d’être lustrée un peu, ce qui est fait !!
Voilà notre première anecdote et sûrement pas la dernière!

passage du chenal du four, entre l'Aber Wrac'h et Camaret

Passage du "tas de pois", à la sortie de Camaret, près de Pen-Hir

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première étape terminée, on est à Douarnenez

Après deux jours et demi passés à l’Aber Wrac’h pour se reposer un peu, refaire le réservoir de gazoil, on est repartis vendredi matin pour Camaret. On était pas trop rassurés car la météo annonçait pas mal de vent, du coup on est partis avec un ris (pour réduire la voilure) et finalement, il n’y avait pas un pète de vent, merci la météo ! De peur de ne pas pouvoir passer le chenal du four avec les courants, on a même du mettre le moteur.
Arrivés à Camaret le soir, on a retrouvé Céline et Cisco, venus nous rejoindre pour l’occasion, on en a profité pour faire un petit passage au bar à rhum puis le lendemain, on a repris la route pour Douarnenez. On a embarqué nos 2 moussaillons qui n’avaient jamais faits de voilier, avec un temps assez agité, Céline s’en souviendra ! Rien à voir avec la veille, le vent soufflait pas mal, avec de bonnes rafales, on est arrivés assez vite à Douarnenez (partis à 13h de Camaret, arrivés à 19h30), pour le bonheur de l’estomac de Céline !
Nous sommes amarrés au port de pêche du Rosmeur, à couple d’un gros remorqueur appelé « Le valeureux ». On a prévu de faire notre dernière projection mercredi soir, si le temps le permet. On a retrouvé des amis en voilier rencontrés à Binic, ils attendent depuis plusieurs semaines une belle fenêtre météo pour partir en Galice qui n’arrive pas… Nous on sera prêts à traverser le golfe à partir du 16 août, alors on espère qu’on ne va pas devoir attendre si longtemps… affaire à suivre.

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