La Casamance, on l’aime et on la quitte

Bonjour à tous,

petit retour en arrière dans mon récit pour un retour à notre chère Casamance !

Baobabs à l'entrée de Niomoune

Baobabs à l’entrée de Niomoune

J’ai eu bien du mal à « pondre » ce récit, et n’en suis toujours pas entièrement satisfaite, me demandant si je fais bien de livrer mes pensées personnelles dans ce blog de voyage (peut-être que vous vous en fichez de mes prises de tête et que vous préfèreriez que je raconte ce qu’on fait !)… En tout cas, j’avais tellement de photos à partager qu’il fallait bien que j’écrive un truc. Prenez le temps de regarder les photos (et nouveauté, la vidéo !) pour vous imprégner de l’atmosphère de la Casamance, qui vous donnera l’envie on l’espère d’aller visiter cette magnifique région du Sénégal. Je m’essaie à l’écrit non-chronologique, bon courage pour me suivre !

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A l’entrée de Niomoune

Ce n’est pas rien dans notre parcours d’être revenu au source de notre premier voyage en voilier avec le bateau-cinéma. Durant plus d’un an en 2009 – 2010, nous avions séjourné dans plusieurs villages de Casamance et avions jeté notre dévolu sur le village de Niomoune, où nous y avions vécu quelques mois à plusieurs reprises. Adoptés par le village, avec comme tuteur Alfred Sambou du quartier d’Ouback (chaque étranger se voit attribuer un « tuteur » à son arrivée, son référent ensuite pour tout son séjour), nous étions connus de tous, organisant de nombreuses projections de films dans les différents quartiers de ce village certes reculé, mais grand (plus de 1000 habitants). Avec le temps, nous nous sommes liés d’amitié avec la famille Sambou, Djiba (prof de sport et adepte des longues discussions sur la Casamance ou autres), Jean-Simon du quartier d’Elou (grand fan du cinéma africain et fier représentant de la culture diola), ainsi que les femmes, Anjou, Hélène, Simone, Béa… Anouck et Justin étaient également de très chers amis niomounois même s’ils ont rejoint le Larzac en ce moment… Bref, on avait hâte de tous les revoir et en même temps, de l’appréhension : peur de la déception, du changement, du décalage aussi… Et c’était un peu tout ça, tout en étant très contents d’être là !

Retrouvaille avec Adrien et Alfred et premier bounouk à bord de Dominao !

Retrouvailles avec Adrien et Alfred et premier bounouk bu à bord de Dominao !

A l’époque, nous avions apprécié Niomoune pour son très fort ancrage dans la tradition diola, on se sentait vraiment en Casamance, dans un village typique, avec des gens qui vivent en quasi totale indépendance. Et c’est toujours le cas, ça, ça n’a pas changé, avec toujours autant de cérémonies et de raisons de boire du bounouk (vin de palme) ! Avec le recul, on ne voit plus ça comme une vie exemplaire, on voit aussi les méfaits d’un tel fonctionnement : ils sont dépendants de leur tradition, à chaque cérémonie de deuil (et il y en a beaucoup, les villageois sont nombreux et la population vieillissante), ils doivent s’arrêter de travailler pendant 4 jours, ce qui retarde notamment la récolte du riz. Certains voudraient s’émanciper un peu du poids des traditions et de la famille mais ce n’est pas facile ! Et puis qu’est-ce qu’ils boivent ! On a notamment vécu l’alcoolisme du chef du quartier de Som qui nous a embêté pour des broutilles d’organisation pour le spectacle, un soir de cérémonie, avec d’autres qui enchaînaient sur : « Et pourquoi vous venez pas dans notre quartier ? Et pourquoi pas à cette heure ? Et pourquoi ce film ? … » En fait, ils étaient juste complètement saouls, et du coup pas toujours très fins… Et lorsqu’on les croise le lendemain où ils ont décuvé, ils sont tous sympathiques !

Alfred et sa pirogue devant l'endroit où se trouvait le campement Ebobaye

Alfred et sa pirogue devant l’endroit où se trouvait le campement Ebobaye

Le plus grand changement pour nous à notre arrivée, surtout pour Yann, même si on le savait, c’était la fin du campement Ebobaye tenu par Alfred. C’est ce qui avait plu à Yann à Niomoune : un campement non pas de touristes mais de villageois, à deux pas (non deux coups de rame) du bateau, où l’on pouvait boire du bounouk en écoutant de l’Ekontine. Ebobaye après notre départ a vite coulé, nous on trouvait ça bien un campement de villageois, sauf que tous les niomounois ne payaient pas ! La famille Sambou s’est retrouvée endettée, actuellement certaines dettes sont toujours impayées, et la vie ne semble financièrement pas facile pour eux. Adrien, le frère d’Alfred, auparavant récolteur de vin de palme, a eu un accident il y a deux ans et depuis il ne récolte plus. Il venait tout juste de retrouver un boulot de pêcheur à Diogé, village à l’entrée du fleuve Casamance. C’est toujours dur de voir la difficulté d’une famille chère à nos yeux, lorsqu’on a comme principe de ne pas nous impliquer financièrement avec eux. Les relations toubabs – africains sont parfois complexes, on n’a pas envie d’y inclure une histoire d’argent là-dedans, n’empêche qu’on a plus d’argent qu’eux donc ce n’est pas toujours facile à assumer ! Dans ce contexte, on a eu envie de marquer notre arrivée en leur offrant un cochon, d’autant qu’on arrivait la veille du 1er de l’an, on fêtait ainsi par la même occasion la nouvelle année ensemble. Mais parfois, à vouloir faire plaisir, l’inverse peut se produire… Et c’est un peu l’impression qu’on a eu sur ce coup là. On avait géré l’achat du cochon avec Adrien et Alfred, on avait aussi prévu sauce et légumes pour aller avec, on s’était dit qu’eux allaient rajouter le riz et le tour était joué. Mais Adrien n’a pas mis de suite sa femme Simone au courant, qui à priori n’était pas enchantée par cette histoire de cochon, et de fil en aiguille, on a fini par comprendre qu’offrir un cochon à la famille Sambou, c’était offrir un cochon à tout Niomoune !! Ils nous ont finalement expliqué que tout le monde allait venir se servir, et ils ont du faire à bloc de riz pour nourrir tout le monde ! Et en effet, les gens n’ont pas arrêté de défiler toute la journée, emmenant des plats à droite à gauche, étonnant ! Alors au final, cet achat de cochon leur a sûrement coûté plus d’argent que l’inverse souhaité ! Et pour couronner le tout, comme on avait du mal à tout comprendre, Adrien nous demande si on voulait garder la tête du cochon, Yann répond poliment « non, non, on va la manger ensemble ». Et bien, lorsque notre plat est arrivé, c’était la tête du cochon qui était dedans !! Nous avions quand même pensé à nous en achetant ce cochon (après une journée dans la brousse en pirogue pour le récupérer !), on rêvait déjà de bonnes cotes de porc… et bien non, un museau et des joues… Y’a que Titouan qui était content ! Enfin on a oublié tout ça en passant un bel après-midi en leur compagnie, Yann jouant de l’accordéon puis l’oncle d’Alfred est venu joué de l’Ekontine :

Bref, ça c’était notre premier jour, c’était quelque chose ! En plus, nous étions avec un jeune couple français (Thibaut et Joanna sur leur voilier Orion), rencontré peu de temps avant dans le Siné Saloum. Ils n’avaient jamais mis les pieds en Casamance et du coup ont été un peu surpris par ces incompréhensions culturelles, ils ont fini par nous demander : « mais comment vous avez fait pour passer plusieurs mois dans ce village ? ». Sur le coup, ça m’a un peu calmé, surtout que par la suite, on a fait venir Asikel et Sandra aussi n’a pas été trop conquise par le village. Je commençais à me poser des questions sur pourquoi ça nous avait tant plu et pas forcément nos connaissances d’aujourd’hui. Mais les temps changent, les gens aussi, et on a plus forcément la même façon de penser qu’il y a dix ans. Mais en en ayant reparler avec nos bateaux-stoppeurs, on se dit au contraire que c’est bien l’incroyable réussite de notre intégration à Niomoune, on avait réussi à se faire accepter par le village, en intégrant leur mode de vie alors qu’au final, ça ne semble pas si simple en passant trop vite ou sans chercher à approfondir la découverte de cette riche et complexe culture. Comme lors de notre première arrivée en 2009, nous sommes revenus un jour de cérémonie ! Un grand féticheur du village venait de décéder, et nous avons eu l’occasion de vivre une grande fête en son honneur, qui a duré une semaine ! La cérémonie était grandiose, avec des gens venus en masse des villages aux alentours, et même de Dakar pour la famille du défunt :

Pour conclure, je dirais que même si on a plus de recul sur notre vision de Niomoune, qu’on est moins sous le charme envoutant du premier voyage, on s’est tout de même indéniablement rendu compte à quel point on était lié à ce village, et surtout avec Alfred Sambou, notre tuteur. On se sent encore aujourd’hui un peu du village, ça change la notion de voyage lorsqu’on est dans un endroit et qu’on a un peu l’impression d’être chez soi. Certes, y’a plus cette fraicheur dans la découverte mais c’est plaisant aussi, ça repose ! En 2010, Alfred n’était pas marié. On a appris à notre retour qu’il s’était marié avec Catharine de Som et qu’ils avaient deux enfants. Le premier a l’age de Titouan et devinez comment Alfred l’a appelé ? YANN !! Le petit Yann, qui portait les habits de Titouan qu’on venait de lui donner, c’était très touchant ! Au début, il avait un peu peur de nous, mais il est venu au bateau, nous voyait souvent et il a fini par être à l’aise avec nous, c’était beau ! Alfred m’a assuré qu’il y aurait bientôt une Pauline chez les Sambou, on verra ça, Inch Allah !

Le "petit" Yann et sa maman Catharine

Le « petit » Yann et sa maman Catharine

Je pourrais vous parler encore et encore de nos retrouvailles avec Niomoune tant elles ont soulevé des débats chez nous, et des impressions contrastées, mais pour cela, mieux vaut en parler de vive voix autour d’un verre. Avant de clôturer ce chapitre, il faut quand même que je vous dise que l’on a joué Ciné SearCus avec Sandra, Paolo, et… Yvain ! On a beaucoup hésité à faire le spectacle à Niomoune car le village nous attendait sur des films africains mais on ne l’a pas regretté, on était heureux de montrer à nos amis ce que l’on faisait aujourd’hui, et heureux aussi de le partager avec Sandra, Paolo et Yvain.

De plus, quinze jours avant, on avait passé le film du bateau-cinéma au quartier d’Ouback, et c’était très touchant : nous étions entourés des protagonistes du film (Alfred, Jean-Simon, Djiba… pour ceux qui ne l’auraient pas encore vu, le film est en libre accès sur viméo, et en ligne sur la première page de notre site), sur la place où l’on avait fait le plus grand nombre de projections… Un très très bon souvenir, et une belle page qui se tourne pour le projet du bateau-cinéma en projetant le film ici en Casamance :

Nous avons également clôturé notre séjour niomounois en organisant la projection du film « la pirogue » au quartier d’Elou, en compagnie de Jean-Simon. Le cadre était authentique, l’écran accroché à un beau fromager, entouré d’un côté du public, et de l’autre de chèvres !

Dernier coucher de soleil sur les rizières, bohaquil Niomoune !

Dernier coucher de soleil sur les rizières, bohaquil Niomoune !

Après notre premier séjour à Niomoune, on est parti faire des courses à Elinkine. Dans le bus sur la route d’Oussouye pour aller acheter du gasoil, Yann reconnaît quelqu’un et il lui demande « Mais toi, on ne s’est pas rencontré en 2009 au festival de Carabane ? ». Bingo, c’est Tony Essamay, chanteur diola que j’avais même filmé lors de son concert et inclus dans mon film. Il vient rapidement au bateau et nous invite chez son oncle Mamadou, au campement d’Efrane, petite île en face d’Elinkine. On tombe sous le charme de l’endroit et nous voilà dans une autre découverte de la Casamance, du nouveau, trop bien !! Rien à voir avec Niomoune, on peut difficilement faire plus opposé ! Efrane, ce n’est pas un village, mais un campement touristique composé de quelques cases sous forme de huttes en palétuviers (y’a même des cabanes dans les arbres !) et d’un restaurant, belle paillote en face du bolong, quasi les pieds dans l’eau ! L’escale ressourçante, avec à l’accueil que des gens sympas, au grand cœur et large sourire : le gérant Mamadou, son fils Seyni, Pierre, Aminata, Léo, Léon… Et Tony Essamay qui nous a enivré avec ses chants en diola, magnifique !

On a décidé d’organiser une soirée de bienvenue pour l’arrivée d’Asikel et d’Yvain en Casamance, et ça n’a pas loupé : pleins de musiciens, on a joué une bonne partie de la nuit, mélangeant percus africaines, ekonkon (guitare diola), chants diolas avec accordéon, trompette, gaïtas et autres sonorités colombiennes, sans oublier un peu de musique bretonne ! Ah on a voyagé ce soir là, tous en connexion comme si on s’était toujours connu, c’était fort ! Nous étions également en compagnie de Fred, Tristan, Aurélio et Anna du voilier Méridien. A la base, ils voyagent à 4 gars qui nous rappellent Loufocs des 4 à la barre ! On se croise depuis les Canaries, Fred joue de l’accordéon, on se fait de belles soirées ensemble, de sacrés fêtards !! C’était tellement intense comme première soirée qu’on a voulu remettre ça, cette fois pour le départ d’Yvain (mais qui est finalement pas parti de suite tellement la Casamance, c’était trop bien !), en organisant une énième soirée musicale intitulée « jusqu’à l’aube » par notre cher animateur Pierre, puisque le but était de ne pas se coucher avant le levée du soleil… Et on a été quelques uns à y arriver !! Etant repassé la veille chez notre ami Papis à Cachouane, on l’a motivé à venir avec sa famille et des amis, je peux vous dire que y’avait du monde à Efrane ce soir là !! Comme il est dur de retranscrire toutes ces émotions par écrit, et que depuis le début du voyage j’ai un paquet de vidéos, je me suis dit que vous montrez ça en musique, ça serait pas mal !

L’adresse du lien est celle-ci : https://vimeo.com/206609642, vous pouvez la diffuser, la partager, faites vous plaisir !

Voilà, on n’est pas prêt d’oublier Efrane et on vous conseille ce petit coin de paradis ! Vous pourrez en plus y déguster de délicieuses huîtres de palétuviers grillées au feu de bois, elles n’ont rien à envier aux huîtres bretonnes on vous l’assure !

Vive Efrane !!

Vive Efrane !!

Avec toutes ces superbes rencontres, on a juste passé quelques jours à Ziguinchor, trop hâte de retrouver la tranquillité des bolongs ! On aurait voulu passer aussi chez Gigi et Clara à la Pointe Saint Georges mais ils n’étaient pas là et on n’a fait qu’un passage éclair à Carabane, on ne peut pas tout faire ! A Carabane, Yann a quand même réussi à retrouver un très cher ami, Simon, avec qui ils avaient joué en 2010 au festival de Carabane et même enregistré quelques morceaux avec le groupe « Carabane Héritage ». Le plus incroyable, c’est que Simon habite aujourd’hui à Biarritz, qu’il a tenté sans succès de retrouver le contact de Yann par internet, et voilà qu’il se retrouve par hasard sur la plage ! Lui aussi est venu à Efrane, on n’a pas pu revenir le voir comme on le souhaitait à Carabane mais le contact est de nouveau pris, on le reverra en France !

On a fini notre séjour au campement d’Yves et Sosso, comme je vous l’ai expliqué dans mon dernier récit, et la boucle est bouclée !

Rien que par les photos prises, je me rends compte que je me sentais davantage chez moi que partout ailleurs dans notre voyage. Comparé au premier séjour en Casamance où j’étais gênée de prendre des photos ou de filmer, là pour une fois je me sentais à l’aise, sachant sûrement qu’il fallait que je profite de chaque instant car ce retour passerait vite, et j’avais bien raison ! Nous sommes maintenant déjà au Cap Vert, se demandant bien quand l’on pourra revenir en Casamance mais ayant pourtant la conviction qu’on y retournera un jour !

Finissons par un petit retour au présent : nous venons de vivre le carnaval de Mindelo : grandiose ! Avec le paquet de photos que j’ai déjà mis, les photos du carnaval seront pour un prochain message (ou vous pouvez aller les voir sur www.facebook.com/cinesearcus, c’est une page publique donc même sans compte facebook vous pouvez visiter notre page). Nous attendons actuellement notre cher équipier Groben qui se fait toujours attendre, puis on s’apprêtera à partir pour la fameuse traversée de l’Atlantique… Affaire à suivre !

On vous embrasse fort et n’hésitez pas à nous laisser des commentaires, on aime ça !

Pauline

PS : et bien je finirai encore avec un rab de photos, comme je n’ai pas parlé des enfants, voici quelques images avec Noanne qui s’est fait tresser et offert (par sa mère) une jolie jupe/pagne, les enfants avec Nila et Ayla au campement à Djoratou (avec le singe !). Et pour finir, on n’a pas arrêté de voir de magnifiques et gros dauphins dans le fleuve Casamance alors il fallait au moins que je vous montre ça !

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5 réponses à La Casamance, on l’aime et on la quitte

  1. Simone de Ciné Sans Frontieres Arcachon dit :

    Merci ! C’est toujours aussi bon de te lire. Bise.

  2. Trinquier dit :

    Un énorme merci Pauline pour ce magnifique post. Vous revoir sur les photos et la vidéo m’a fait venir les larmes. Au-delà et c’est toute la différence entre les touristes et les voyageurs que vous êtes ta belle écriture nous permet d’entrer sans effraction à l’intérieur de cette belle Casamance et de ses habitants.
    Je vais le lire et le relire.
    Nous venons de vivre le carnaval de Las Palmas avec des amis venus nous rejoindre. Pour nous c’était une première, ça envoie du lourd!
    A bientôt. Bises à tout l’équipage.
    Christian

  3. Merci pour ce beau récit et les belles images qui l’accompagnent. C’est toujours du bonheur de revoir cette belle équipe que vous formez avec « Asikel ».
    Bises à vous tous et bonne continuation, continuez à nous faire rêver.
    Anne et André.

  4. JOUANY Daniel et Maylen dit :

    Allez ! On suit « les autres » … hi ! hi ! belle coïncidence … Merci mille fois merci pour tes billets … on y est … on vibre et on voyage ! La Magie des Sillages Croisés !
    Bon Viaje Amigos !
    Maylen et Daniel depuis La Civelle, d’île en île, actuellement aux Canaries.

  5. JOUANY Daniel et Maylen dit :

    Allez ! On suit « les autres » … hi ! hi ! belle coïncidence … Merci mille fois merci pour tes billets … on y est … on vibre et on voyage ! La Magie des Sillages Croisés !
    Bon Viaje Amigos !
    Maylen et Daniel depuis La Civelle, d’île en île, actuellement aux Canaries

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